Premier réveil au 27ème étage. Pas de petit déjeuner pour la bonne et simple raison que mon frigo ne contient qu’une bombonne d’eau.
Prête à affronter la foule.
Voici la vue que j'ai de mon appartement...
La journée commence par un défi conséquent : trouver un taxi. Aux heures de pointe, les taxis sont très convoités. Si convoités que j’attends un bon quart d’heure avant d’en trouver un vide. Je lui montre l’adresse mais il me sort le fameux « bu zhi dao », qui signifie « je ne sais pas ». Je sors de sa p***** de voiture, un peu énervée je dois l’avouer. Me revoilà partie à la conquête des voitures bleues. Le prochain que j’ai trouvé sait où je vais mais ça ne m’empêche pas d’arriver une demie heure en retard au bureau…Pas super surtout que Linda m’attend pour me montrer les contrôles qualité. Je passe la matinée avec elle à apprendre son travail, à mesurer des vêtements, à vérifier les détails de fabrication.
Ce midi, je mange toute seule au McDo, une petite frite et un Coca. Oui, toujours à cours d’argent, les 50 Yuans que j’ai dans mon porte-monnaie ne sont pas reproduits pendant la nuit…
La Tristesse : c’est par ce mot que je qualifierais cette heure du déjeuner… mais bon, la tristesse à Shanghai n’est pas la même qu’à Lille… J’ai tout de même la positive attitude même si pour la première fois depuis le début, il n’y aura pas de jeu « Un jour, un mot ». Sincèrement désolée pour les fans !
Je passe la fin de l’après midi à laisser des messages sur des forums de Bonjour Chine, histoire de voir si je peux trouver des gens sympas à rencontrer.
Le centre commercial est immense. Après avoir tourné un bout de temps, nous trouvons le distributeur HSBC puis c’est parti pour les courses. C’est étrange : nous sommes chez Carrefour, environnement supposé connu mais pourtant rien n’est semblable à nos habitudes. Nous trouvons à manger pour ce soir et pour nos petits déjeuners respectifs. Je parviens même à mettre la main sur…du Boursin ! Je m’accorde ce petit plaisir. Qu’est-ce que le fromage et le pain me manquent !
Un long trajet de métro plus tard nous arrivons chez Lucie, exténuées. Les pâtes me dégoutent un peu. Ce n’est pas encore ce soir que je mangerai. Bon, disons que c’était ma journée de jeûne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire