jeudi 11 septembre 2008

Jeudi 11 Septembre : Fuxing Park

Je ne bosse pas aujourd’hui. Je suis en long weekend jusque mardi. Et pourtant je suis réveillé à huit heures. Je suis décidée à bien profiter de cette journée. Je suis sure que je peux trouver plein de choses intéressantes à faire.


Je commence par prendre un bon petit déjeuner. Je retrouve avec plaisir le lait et mes céréales. Je commence à m’habituer au lait entier. C’est pour dire.


Ce matin, j’ai pas mal de choses à régler, des mails à envoyer, des dossiers à remplir. Je reste donc devant mon ordinateur toute la matinée.


Puis vient l’heure de manger. Encore. J’ai l’impression de ne faire que manger ici. Je descends chercher quelque chose. Quoi ? Je n’en sais rien, je ne suis pas encore fixée. Finalement, je me laisse tenter par des baozi. La vendeuse me reconnait et est très agréable maintenant. Elle tente soumettre une information à propos des baozi. Je m’assure bien qu’elle ne veut pas m’en donner au porc. Je lui demande si c’est vert à l’intérieur… Oui je fais ce que je peux avec les mots que j’ai. Je m’en sors bien. Ensuite je vais tester des sortes de petit pain. Je ne peux pas m’empêcher de le manger sur la route. C’est très très bon : entre le sucré et le salé ; Au petit déjeuner, ça doit passer comme une lettre à la poste.


Je remonte chez moi et me pose devant un DVD avec mes baozi. Instant culturel. Je suis bien décidée à découvrir ce qu’il y a dans ce coffret sur Mao que j’ai acheté à Suzhou. Je suis assez surprise lorsque je découvre que c’est un documentaire réalisé par un journaliste anglais et qui a été diffusé sur arte. C’est en français. Extrêmement intéressant. Je suis d’autant plus captivée je connais bon nombre d’endroits cités et montrés pour y avoir été. Par exemple la Cité Interdite à Pékin ou le Palais d’Eté. Le journaliste évoque également Nanjing. En fait, je mets bout à bout les bribes de l’histoire chinoise que j’ai récupérées par ci par là.


A la fin de la première partie, j’ai très envie d’aller me promener dans la Concession française et de voir quelques lieux qui ont été cités dans ce film. Armés de mon guide et de mon appareil photos, je me dirige vers Fuxing Park. Le but est de voir les quelques monuments à voir en route puis de m’installer sur un banc dans le parc pour lire un peu.


Je remonte Xiangyang lu puis tourne dans Fuxing lu. Je ne m’étais encore jamais promenée dans cette rue. Il y a énormément de petites boutiques. Je m’empêche de regarder sinon je vais encore acheter quelque chose. Or je n’ai vraiment plus de place dans mes bagages.


En me promenant, je passe devant une école. Les enfants sont réunis dans la cour et font des exercices.

Je me retrouve devant l’ancienne résidence du président Sun Yat Sen. Sa statue trône devant la maison.

Puis j’avance un peu et tombe sur l’Eglise Saint Nicolas de style russe orthodoxe.

En face, des parents attendent leurs enfants à la sortie d’une école.


Je poursuis ma balade et arrive dans le parc de Fuxing. Il faut passer devant le Muse Park, le bar où nous sommes allés il y a quinze jours pour y accéder. Je ne reconnais pas trop l’endroit. La journée, tout est différent. Je passe devant une sorte de petit parc d’attraction avec des auto-tamponneuses, un manège de chevaux de bois… Puis je m’engage dans une allée. Au bord, des hommes sont penchés sur des vitrines et semblent absorbés dans de la lecture. En m’approchant, je m’aperçois que les pages d’un journal sont disposées sous ces vitres. Chacun peut venir se tenir au courant de ce qu’il se passe en Chine et dans le monde. Enfin, non. Chacun peut venir lire les informations des journaux…Il y a une légère nuance ici…

Puis je trouve un banc qui donne sur une grande étendue d’herbe. Derrière, les grattes ciel. Cet endroit me rappelle vaguement Central Park à New York bien qu’il soit beaucoup plus petit.

Devant moi des personnes âgées s’exercent à une sorte de diabolo. Mais il n’a pas la même forme que le diabolo que je connais et surtout ils font un bruit monstrueux. Je reste tout de même assise ici.


L’air est très doux. Parfait pour me plonger dans ma lecture.


Vers 18 heures, je ne vois plus grand-chose des lignes de mon livre. La nuit tombe à vitesse grand V. Il est temps de rentrer.


Je retrouve MSN et passe la soirée à discuter avec Julien sur Skype.

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