mardi 23 septembre 2008

Lundi 22 Septembre : C'est grave docteur?

Nuit agitée. Le Burger King ne sait pas trop quel chemin il doit emprunter. Je n'arrive plus à dormir donc je bouquine un peu avant de me lever. Mal de ventre assez sympa.
En guise de petit déjeuner, deux bananes et une bouteille Coca.

Lorsque j'arrive au bureau, je m'assois dans ma chaise en souhaitant que personne ne me demande de me lever. Et quand je suis vraiment obligée de me mettre debout, je me balade un peu pliée.

Je croise Emilie qui me demande si ça va mieux. Non. Elle me fait un peu stresser en me disant qu'il faudrait quand même que j'aille chez le médecin. Apres quatre jours, si ça ne va toujours pas, c'est que j'ai attrapé quelque chose.

Vers midi, je lui demande le numéro de son médecin. J'irai cette après midi. Rendez-vous à 14 heures. J'ai réussi à ne pas être malade pendant deux mois et trois semaines. Forcement, il faut que j'aille faire un tour dans une clinique la dernière semaine de mon séjour.

Pour mon déjeuner, je vais acheter du riz avec Daisy. Nous mangeons dans les locaux de l'entreprise. Puis je descends à la recherche d'un taxi qui m'emmènera chez le médecin. Ou pas. Après avoir attendu une bonne dizaine de minutes, je trouve enfin un chauffeur qui veut bien s'arrêter. Malheureusement, il ne connait pas la rue. J'ai beau répéter le nom avec toutes les intonations possibles. Ca ne lui dit rien. Je lui explique donc le quartier dans laquelle elle se trouve. Nous chercherons ensemble et nous finirons bien par trouver. Je suis très cool maintenant.

Pendant tout le chemin, il répète : Danshui lu, Danshui lu. Comme s'il attendait une illumination soudaine qui lui indiquerait la route à prendre. Nous trouvons sans problème. Il m'arrête devant un grand bâtiment.

Pas de doute, c'est une sorte d'hôpital. A croire que tous les hôpitaux du monde sentent la même chose. Cependant quelques différences notoires entre les hôpitaux d'ici et les établissements français : ici, les infirmières se baladent dans le "parc" de l'hôpital dans lequel des ouvriers remuent des tas de bois et de poussière. L'entrée est introuvable. Je fais le tour et rentre par une toute petite porte. Je me retrouve dans une espèce de grand hall austère. Tout le monde ne parle que chinois ici. Pourtant Emilie m'a dit que c'était une clinique occidentale... Lorsque je demande mon chemin, on m'indique les ascenseurs. Troisième étage.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et j'entre dans un autre monde. Pièces lumineuses, propres, accueillantes. Un centre de soins tel que nous, français pouvons nous l'imaginer.

Je remplis un formulaire puis attends le médecin. Effectivement, j'ai attrapé quelque chose mais ce n'est pas grave. Je suis rassurée. Je sors ma carte de crédit, débourse 70 euros. Ca fait plaisir.
Je remonte Huahai lu à la recherche de la boulangerie Paul. Je rêve d'une fougasse aux olives. Le docteur a dit qu'il fallait que je mange du pain. Sans blague? Mais, horreur. Le magasin est fermé. Je ne pensais plus qu'a ça et voila que tous mes espoirs s'écroulent. Pour ne pas que je me mette à pleurer (ce qui serait ridicule, je le sais bien), il faut que je trouve quelque chose pour compenser. Je ne vois qu'une seule possibilité : le cheesecake du Starbucks. Je vais bien trouver ça. Hé oui, il y en a un.

Apres avoir déguste ma part de tarte de Metz comme on l'appelle aussi, je prends le bus et retourne chez moi. Je passe l'après-midi à me reposer. Je discute avec Fa sur Skype.

Puis je rejoins Caroline à People Square. Nous marchons pour trouver la rue des magasins de musique que Marc m'a indiquée. Le bonheur. Une rue entièrement consacrée aux instruments. Classique, rock, traditionnel. Tout y est. Caroline m’explique un peu les différents instruments traditionnels chinois.

Sur un trottoir devant un restaurant, nous voyons des animaux dans des aquariums, des bassins. Toutes sortes d'animaux. Et même...des serpents. J'ai vite fait de traverser la rue et de m'éloigner de ces machins pendant que les filles vont les observer de plus près.

Vers 20 heures, nous nous rendons compte que nous avons bien marché et que nous sommes un peu perdues. Puis en marchant, nous passons devant l'entrée du bazar de Yu yuan. Nous prenons donc un taxi qui nous emmène à l'arrêt de bus le plus proche. Le bus me dépose devant chez moi puis déposera Angelina et Caroline près de chez elles également.

Je discute de nouveau avec Julien puis je passe la soirée sur le net et m'endors comme une masse. Je n'ai pas diné car en ce moment, c'est "diner ou bien dormir, il faut choisir". J'ai fait mon choix.

Un jour, un vélo : aujourd’hui, photo prise à Suzhou. Que peut-on caser sur un vélo? Des sac remplis de trucs en tous genres...


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